Pourquoi La Banque Postale est-elle banque et citoyenne?

Vous avez certainement vu les visuels de la campagne de communication de La Banque Postale.
J’ai eu la chance de collaborer sur la réalisation de la vidéo de leur campagne: « Pourquoi La Banque Postale est-elle banque et citoyenne? »

http://www.dailymotion.com/videoxwuttf

Voici quelques images du tournage.


Vos commentaires sont les bienvenus.

Au plaisir de les lire et de partager avec vous d’autres actualités.

Meilleurs voeux!!

L’ensemble des membres de l’association FGcp vous souhaitent une excellente année pleine de visualisations.

Nous espérons vous accompagner dans vos projets en leur apportant une autre dimension grâce aux techniques de facilitation graphique.

Rejoignez les membres de l’association en tant que membre pro ou membre ami et bénéficiez de la richesse de nos échanges.

En espérant vous rencontrer bientôt, les membres du bureau sont à votre disposition pour toutes informations.

Retour sur les Rencontres FGcp#2

Ce vendredi 30 novembre, tous les membres de l’association FGcp ont été invités à se réunir pour parler du métier de la Facilitation Graphique.
Nous étions 14 personnes, membres professionnels et amis de la facilitation graphique, à partager nos expériences, nos actualités, à se questionner sur notre métier, à découvrir de nouveaux outils, de nouvelles technologies…
Un des ateliers de réflexion portait sur les métiers connexes à la Facilitation Graphique tels que: illustrateur, graphiste ou Facilitateur, avec lesquels nous partageons des outils, des techniques… Ces échanges nous ont permis d’identifier ce qui, pour nous, est spécifique à chacun des métiers et ce qui leur est commun. Pour résumer nos discussions : la Facilitation Graphique est l’utilisation des techniques graphiques en contribution à un processus de travail en cours et dans le respect des différents points de vue.
Les membres amis en ont profité pour scriber nos discussions et ont bénéficié de retours et conseils des professionnels.

En fin de journée, nous avons été rejoins par des personnes proches de la facilitation graphique pour partager un verre en toute convivialité.

Ces Rencontres nous ont aussi permis d’échanger sur les raisons d’être de l’association FGcp et d’en rappeler les principes.
Cette association est une plateforme de développement des individus et de la reconnaissance du métier de Facilitation Graphique, en aucun cas une plateforme commerciale. Elle appartient à ces membres qui en sont le moteur exclusif.

Nous en profitons pour remercier toutes les personnes qui ont contribué à l’organisation de ces rencontres et donner une mention spéciale pour Hadrien Peltier et Guillaume Lagane qui se sont portés volontaires pour organiser les Rencontres#3 aux alentours de mai 2013!

Rencontres FGcp #2

Alors que la première rencontre a permis aux membres de l’association de mieux cerner les opportunités et prendre en main les outils que proposent FGcp, cette deuxième édition sera l’occasion de rentrer dans le vif du sujet!

L’association compte aujourd’hui 9 membres professionnels et 16 membres amis de la facilitation graphique.
Ce 30 novembre, toute la journée et pour la deuxième fois cette année, l’association FGcp a le plaisir de réunir ses membres pour échanger leurs expériences, leur vision, les astuces du métier mais surtout pour explorer de nouvelles pistes et construire l’avenir de la pratique.

Le partage des visions et conceptions de la facilitation graphique donneront lieu à des échanges engagés et essentiels pour la communauté et l’avenir du métier. L’exploration des différentes approches, pratiques, techniques, outils fera évoluer notre compréhension de la facilitation graphique. De ce changement de perspective, nous découvrirons des pistes individuelles et collectives d’évolution.

Si vous souhaitez participer à ces Rencontres FGcp #2, vous avez 3 possibilités:

1- vous êtes déjà membre et vous êtes attendu!
2- vous devenez membres et rejoignez l’association en tant que membre « ami de la facilitation graphique » ou en tant que membre « pro ». Pour plus d’informations sur les inscriptions vous pouvez cliquer ici ou nous contacter directement.
3- si vous n’êtes pas membres rejoignez nous à 17h15 pour partager un moment de pratique et échanger avec les membres de la communauté.

Structure de l’information et structuration de l’information

Une bonne présentation ou un bon texte « déroule » des informations de façon cohérente selon un fil conducteur choisi par son auteur et servant son propos. Qu’en est-il d’une visualisation faite par un facilitateur graphique ?

Comme promis dans l’article décrivant mon intervention pour EDF R&D lors de la Journée de l’innovation du Printemps de la Recherche, je vous propose une réflexion sur la structure de l’information. Vos réactions et remarques sont les bienvenues, n’hésitez pas à poster un commentaire.

Le travail réalisé pour EDF est un très bon exemple pour aborder la question de la structuration de l’information puisque sur la même intervention, j’ai accompagné trois structures d’informations différentes (lire l’article).

Un facilitateur graphique traite de l’information. Il est donc légitime de se poser les questions suivantes : lors d’une intervention en facilitation graphique, comment l’information est-elle structurée lorsque je la reçoit ? Quelle structure je donne à voir par ma capture?

Ces questions, essentielles à se poser en tant que praticien, doivent s’accompagner de celles-ci : à qui je m’adresse (pour qui je capture) et quel est l’objectif de cette capture?
Nous aborderons ces dernières questions une autre fois.

Pour répondre aux deux premières, il faut distinguer différents contextes d’intervention :
1- la capture des messages clés d’une présentation (de type introduction à un séminaire, exposé d’expert…) ;
2- la visualisation d’un texte ou d’un rapport ;
3- la capture d’un débat, d’une discussion ouverte sur un sujet.

 

En considérant uniquement la structuration de l’information, je rapprocherai la structure d’une présentation à celle d’un texte ou d’un rapport (1 et 2). En effet, une présentation (ou un texte) propose, si elle est bien faite, une structuration de l’information qui est construite et réfléchie pour permettre à l’audience de suivre une logique de pensée. C’est donc une structuration dont la linéarité est augmentée par un apport chronologique d’information imposé par le média utilisé : la parole ou les mots. Je qualifierai cette structure d’unidimensionnelle.

Dans un texte, cette linéarité peut être dissimulée derrière des artifices tels que titres, paragraphes, chapitres, éléments en gras… qui sont autant de points d’encrage et d’insertion par lesquels le lecteur peut entrer dans la structure linéaire du texte. Ces artifices n’existent pas dans une présentation orale mais on peut tout de même y déceler des éléments semblables tels que des mots de structuration (ex : par ailleurs, en outre, donc, par exemple…).

Lors d’une capture en temps réel, il est « plus simple » de suivre la structure de la présentation pour concevoir la visualisation. La forme plutôt linéaire de cette structure impose une vigilance extrême pour ne pas perdre un élément important qui « romprait » la chaîne d’information.

Voici un exemple simple d’une structure chronologique de l’information imposée par une forme linéaire (orale ou écrite)..

… et la retranscription visuelle des mêmes informations.

Au cours d’une présentation, il peut arriver qu’un même sujet (X) soit abordé à plusieurs reprises. Suivant l’objectif de son intervention, le facilitateur graphique peut créer des liens et proposer à l’audience d’autres dimensions pour lire le contenu de la présentation.

Retranscription visuelle:

 

À l’inverse, une discussion ouverte, une table ronde ou un débat ne présentent pas ce niveau « évident » de structure linéaire. Elle est plus souvent de type répétitive. Elle fait des boucles sur elle même: les mêmes sujets sont abordés à différents moments par des personnes ou des angles différents. La structure émerge en temps réel, au fur et à mesure des échanges et c’est au facilitateur graphique de la rendre visible, lisible et intelligible pour l’audience. Il est donc nécessaire, pour faciliter l’audience, de sortir de la chronologie de l’information (structure linéaire) et de donner à voir une structure thématique en faisant figurer les liens qui existent entre les thèmes. L’information reste la même mais la structure de « lecture » change. Chaque observateur a le choix de lire l’information dans la chronologie qui lui convient. Je qualifierai ce type de structure de multidimensionnelle.

 

Voici un exemple simple d’une structure chronologique de l’information imposée par une forme non linéaire (discussion, débat, table ronde, négociation…)…

… et la transcription visuelle des mêmes informations.

Cette première transcription est très organique et correspond souvent au type de visualisation faites en temps réel. En effet, les contraintes du temps réel limite les possibilités d’itération du visuel et la capacité à organiser l’information de façon optimale.  En fonction de son degré d’expérience et de la façon dont émergent les informations, le praticien de la facilitation graphique peut parvenir à une visualisation plus stricte et ordonnée mettant en avant les liens et influences qui existent entre les sujets.

Ce type de visualisation ordonnée est ce qui doit être attendu d’une modélisation, d’une cartographie de système ou de toutes visualisations dont l’ensemble des données sont connues au moment de l’intervention du facilitateur graphique (cas de prestation 2 décrit en début de post).

 

Comme le facilitateur, le facilitateur graphique doit bien souvent se concentrer sur la structure des informations plus que sur leur contenu propre pour identifier les trames présentent et/ou manquantes et faciliter l’audience en les révélant.

Journées de l’Innovation EDF R&D

Comment gérer l’innovation en entreprise? Quels sont les principes et conditions favorable pour innover? Innovation versus Recherche & Développement, quelles différences? Quels obstacles culturels et structurels à l innovation? Les grosses entreprises sont elles en capacité d’innover? Quelles relations construire entre les start-ups et les grosses entreprises pour favoriser l’innovation?…

Autant de questions et sujets abordés lors de la Journée de l’Innovation organisées par l’équipe Open Innovation d’EDF R&D, le 18 juin dernier au Pavillon Vendôme à Paris dans le cadre du Printemps de la Recherche 2012.

J’ai accompagné, pour Wild is the Game, les trois différents moments de cette journée. Le résultat prend la forme de 3 tableaux en toile que l’équipe Open Innovation a décidé d’accrocher dans leurs bureaux!

Chaque tableau est la synthèse en temps réel de moments à la structure différente.

1er moment : complémentarité des interventions
Pour commencer la journée, Florin Paun (Deputy Director « Industrial Innovation » à l’ONERA), Bernard Scherrer (Délégué Innovation Groupe EDF) et Pascal Picq (paléoanthropologue et maître de conférences au Collège de France), se sont succédés (30min chacun) pour présenter leur vision du management de l’innovation.
Leurs points de vue complémentaires s’intègrent aisément dans une représentation unique et cohérente qui permet de faire émerger des liens entre les propos des intervenants.

2eme moment : indépendance des présentations
Puis nous avons découvert trois exemples d’industrialisation réussies d’innovations conduites au sein du Business Innovation Garage chez Gemalto, du Bouygues E-lab et de la R&D chez EDF (30min chacun).

Nous sommes là en présence de 3 présentations indépendantes pour illustrer le même sujet. Je me suis donc concentré sur les éléments clés de chaque exemple en essayant de dégager les principes qui sous-tendent la réussite de l’industrialisation des innovations.

3eme moment : un débat…trop court…
Pour finir cette journée, une table ronde de 45 minutes, animée par Amaury de Buchet (Professeur affilié Master ESCP Europe / Directeur de l’incubateur ESCP Europe), pour aborder les manières de renforcer les synergies entre le monde des Statrt-ups et celui des grandes entreprises, a réuni:
- Alexandre Castel (CEO fondateur de Station Energy Services) : Innover dans les modèles d’affaires
- Xavier L’Orphelin (Managing Partner chez Serena Capital) : Accepter de se tromper
- Pierre-Guy Thérond (EDF EN) : Faire travailler de l’entreprise à la PME
- Régis Saleur (directeur général de CEA Investissement) et Philippe Ringenbach (Directeur Capital Risque Corporate et financement de l’innovation) : Investir dans l’écosystème de l’innovation.

Des intervenants aux expériences riches pour représenter des sujets qui promettent un beau débat !… mais le temps que chacun se présente, il n’est resté qu’une vingtaine de minutes pour les échanges !

Dans ce contexte, où je suis là pour capturer les éléments du débat, plus de la moitié du temps a été consacré à de l’information périphérique. Il m’a été compliqué de parvenir à tisser des liens entre les différents éléments. Une autre demi-heure d’échange aurait permis aux intervenants de rentrer plus dans le sujet.

Encore une fois, j’ai été confronté à l’incertitude de l’information à venir, inhérent à la pratique de scribing. Chaque intervention est une nouvelle tentative, un nouvel essai, une nouvelle expérience. C’est pour ça que j’aime ce métier !

 

Cette expérience est une très bonne occasion pour aborder la question de la structuration de l’information. Comment est-elle structurée lorsqu’on la reçoit et quelle structure donne-t-on à voir par notre capture?

Je développerai prochainement un article sur ce sujet.

Lumière sur

FGday2

Une rencontre entre pairs autour des pratiques visuelles les 9 et 10 mai à Nantes, pour échanger, apprendre, se découvrir, s'amuser, se faire plaisir... Continuer la lecture

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